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Альбер Мера (Albert Mérat) (1840-1909) «Paganisme» Pour les rêveurs, la source a toujours sa naïade Songeuse, avec son cou flexible et ses yeux verts, Avec sa lèvre humide, avec ses bras ouverts Au jeune athlète fier des poussières du stade. Les bois cachent encor la cynique pléiade Des vieux faunes cornus, malhabiles aux vers, Et des lourds ægipans, se hâtant de travers À poursuivre, pieds tors, la fuyante dryade. Tous ces êtres charmants, ces fantômes divins, La naïade avec Pan suivi des doux sylvains, Ont fui quand la raison les chassait de son aile. Ils reviennent parmi les rêves de l’été, De belles fables d’or brodant la vérité, Moqueurs, et radieux de jeunesse immortelle. Альбер Мера (Albert Mérat) Другие стихотворения поэта: Количество обращений к стихотворению: 32 |
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Французская поэзия |