Французская поэзия


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Артюр Рембо (Arthur Rimbaud) (1854-1891)
французский поэт



Перевод стихотворения Les assis на испанский язык.



Los sentados



Picados de viruelas, cubiertos de verrugas,
con sus verdes ojeras, sus dedos sarmentosos,
la coronilla ornada de costras y de arrugas
cual las eflorescencias de los muros ruinosos.

En idilio epiléptico han logrado injertar
su osamenta a los grandes esqueletos oscuros
de las sillas; ni un día han podido apartar
los pies de los barrotes raquíticos y duros.

Con el temblor doliente de sapos que tiritan,
los vejetes están al asiento trenzados,
junto al balcón en donde las nieves se marchitan
o entra el sol que los pone tan apergaminados.

Y con ellos los sórdidos sillones condescienden;
cede la paja sucia cuando alguno se sienta;
las almas de los idos días de sol se encienden
en las trenzas de espigas donde el grano fermenta.

Y sus dedos pianistas van ensayando a solas,
debajo del asiento, redobles de tambor,
mientras oyen gotear las tristes barcarolas
y sus chollas oscilan con balances de amor.

¡No hagáis que se levanten! Sucede algo espantoso;
se yerguen y enfurruñan cual gatos acosados,
y entreabre sus omóplatos el berrinche rabioso
que infla sus pantalones con frunces ahuecados.

En la paredes dan con sus cabezas mondas
y arrastran los torcidos monstruosos piececillos.
Llevan unos botones como pupilas hondas
que fascinan las nuestras en los negros pasillos.

Invisible, su mano se complace, homicida.
Se filtra en su mirada el veneno feroz
de los ojos pacientes de la perra tundida,
y trasudamos, víctimas en el aprieto atroz.

Se vuelven a sentar; con los puños crispados
piensan en los que llegan y el reposo les quitan,
y bajo los mentones secos y desmedrados
los racimos de amígdalas se inflaman y se agitan.

Y al cerrar sus viseras el austero letargo,
en el ensueño abrasan sillas embarazadas
y ven proles o crías de asientos a lo largo
de mesas de despacho por ellas rodeadas.

Flores de tinta escupen comas igual que células
de polen, y los mecen tiernas y acurrucadas,
cual fila de gladiolos a un vuelo de libélulas
- y excítanles el pene espigas aristadas. 

Перевод: Маурисио Бакариссе (1895-1931)


Les assis


Noirs de loupes, grêlés, les yeux cerclés de bagues
Vertes, leurs doigts boulus crispés à leurs fémurs,
Le sinciput plaqué de hargnosités vagues
Comme les floraisons lépreuses des vieux murs,

Ils ont greffé dans des amours épileptiques
Leur fantasque ossature aux grands squelettes noirs
De leurs chaises ; leurs pieds aux barreaux rachitiques
S’entrelacent pour les matins et pour les soirs.

Ces vieillards ont toujours fait tresse avec leurs sièges,
Sentant les soleils vifs percaliser leurs peaux,
Ou, les yeux à la vitre où se fanent les neiges,
Tremblant du tremblement douloureux des crapauds.

Et les Sièges leur ont des bontés ; culottée
De brun, la paille cède aux angles de leurs reins.
L’âme des vieux soleils s’allume, emmaillotée
Dans ces tresses d’épis où fermentaient les grains.

Et les Assis, genoux aux dents, verts pianistes,
Les dix doigts sous leur siège aux rumeurs de tambour,
S’écoutent clapoter des barcarolles tristes
Et leurs caboches vont dans des roulis d’amour.

Oh ! ne les faites pas lever ! C’est le naufrage.
Ils surgissent, grondant comme des chats gifflés,
Ouvrant lentement leurs omoplates, ô rage !
Tout leur pantalon bouffe à leurs reins boursouflés.

Et vous les écoutez, cognant leurs têtes chauves
Aux murs sombres, plaquant et plaquant leurs pieds tors,
Et leurs boutons d’habit sont des prunelles fauves
Qui vous accrochent l’œil du fond des corridors !

Puis ils ont une main invisible qui tue ;
Au retour, leur regard filtre ce venin noir
Qui charge l’œil souffrant de la chienne battue,
Et vous suez, pris dans un atroce entonnoir.

Rassis, les poings noyés dans des manchettes sales,
Ils songent à ceux-là qui les ont fait lever,
Et de l’aurore au soir des grappes d’amygdales
Sous leurs mentons chétifs s’agitent à crever.

Quand l’austère sommeil a baissé leurs visières
Ils rêvent sur leur bras de sièges fécondés,
De vrais petits amours de chaises en lisières
Par lesquelles de fiers bureaux seront bordés.

Des fleurs d’encre crachant des pollens en virgules,
Les bercent le long des calices accroupis,
Tels qu’au fil des glaïeuls le vol des libellules,
— Et leur membre s’agace à des barbes d’épis !


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