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Альфред де Мюссе (Alfred de Musset) (1810-1857) Перевод стихотворения Ballade à la Lune на венгерский язык. A hold balladája A hold a barna éjben A torony sárgaszín Hegyében Ült, mint a pont az i-n. Oh hold! tán cérnán enged Egy bús kéz föld iránt, S lenget, S szemközt s profilba ránt? Félszemmel néz az este? Vagy egy álcás cherub Les le: És sárga maszkja rút? Vagy épp egy lapda lennél? S mint egy nincs-lábu pók, Mennél, S gurulsz csak, rest pufók? Vagy ócskaság vagy, lom-vas, Vén óraszerkezet? S hogy kongass, Pokol lesi neszed? S most is, míg orcád bújdos, Néz mutatódra s vár: A súlyos Örök kín múl-e már? Vagy féreg, rág tapadva, Mikor, kormos korong, Apadva Véknyulsz, s félhold borong? Mi tépte így fel orcád A múlt éjjel? Talán Egy zord ág Egy szúrós ormu fán? És jöttél, mint ki sorvad, S megtámasztád fakón A szarvad A rácsos ablakon... Menj, hold haló világa! Óh szőke Phébe! dúlt És drága Tested tengerbe hullt. Nem látni már, csak arcod, S a homlok bús ivén A karcot ─, Mily hervadt vagy s mi vén... Te voltál rég a berken A tegzes égi szűz, Ki serken És karcsú gímet űz? Oh, hol a zöld platánfa! S a mogyorós berek! Diána! S a víg agár-sereg? ─ Fülelt az éjszin zerge Szédítő szirttetőn: Zörg-e Lépted közelgetőn? S riadt a falka, rajta! Réten s völgy s halmon át Hajtva A futó lakomát... Majd esti szél száll resten ─ S már lábad vízbe lép, S az estben Egy ifjú megles ép... Majd lengsz, vak éjbe szállva, S egy pásztor ajka vár, S e szájra Lecsapsz, mint halk madár... Óh hold! év évre telhet, De emlékünkbe még Szerelmed, Ím, lásd, ifjultan ég! Múltadtól szépre válva, Óh légy örökre már Áldva, Járj telve, fogyva bár! Még néznek rád kolompos Nyájak vén őrei, Míg lompos Ebük orcádra rí... S szeret a bárkás, míg a Nagy, halk faház halad, Ringva A tiszta ég alatt... S szeret a lányka, zsenge Bokáin berken át Lengve S dudolva víg danát... S a tenger, láncos medvéd, Lesvén hűs kék szemed Kedvét, Ormótlan ing s remeg... És szél s hó idején is, Ha az est rám borul, Im én is Itt űlök jámborul, És nézlek, amint éppen A torony sárgaszín Hegyében Ülsz, mint a pont az i-n... Перевод: Арпад Тот (1886-1928) Ballade à la Lune C’était, dans la nuit brune, Sur le clocher jauni, La lune, Comme un point sur un i. Lune, quel esprit sombre Promène au bout d’un fil, Dans l’ombre, Ta face et ton profil ? Es-tu l’œil du ciel borgne ? Quel chérubin cafard Nous lorgne Sous ton masque blafard ? N’es-tu rien qu’une boule ? Qu’un grand faucheux bien gras Qui roule Sans pattes et sans bras ? Es-tu, je t’en soupçonne, Le vieux cadran de fer Qui sonne L’heure aux damnés d’enfer ? Sur ton front qui voyage, Ce soir, ont-ils compté Quel âge À leur éternité ? Est-ce un ver qui te ronge, Quand ton disque noirci S’allonge En croissant rétréci ? Qui t’avait éborgnée L’autre nuit ? T’étais-tu Cognée À quelque arbre pointu ? Car tu vins, pâle et morne, Coller sur mes carreaux Ta corne À travers les barreaux. Va, lune moribonde, Le beau corps de Phœbé La blonde Dans la mer est tombé. Tu n’en es que la face, Et, déjà tout ridé, S’efface Ton front dépossédé. Rends-nous la chasseresse, Blanche, au sein virginal, Qui presse Quelque cerf matinal ! Oh ! sous le vert platane, Sous les frais coudriers, Diane Et ses grands lévriers ! Le chevreau noir qui doute, Pendu sur un rocher, L’écoute, L’écoute s’approcher. Et, suivant leurs curées, Par les vaux, par les blés, Les prées, Ses chiens s’en sont allés. Oh ! le soir, dans la brise, Phœbé, sœur d’Apollo, Surprise À l’ombre, un pied dans l’eau ! Phœbé qui, la nuit close, Aux lèvres d’un berger Se pose, Comme un oiseau léger. Lune, en notre mémoire, De tes belles amours, L’histoire T’embellira toujours. Et, toujours rajeunie, Tu seras du passant Bénie, Pleine lune ou croissant. T’aimera le vieux pâtre Seul, tandis qu’à ton front D’albâtre Ses dogues aboieront. T’aimera le pilote Dans son grand bâtiment Qui flotte Sous le clair firmament, Et la fillette preste Qui passe le buisson, Pied leste, En chantant sa chanson. Comme un ours à la chaîne, Toujours sous tes yeux bleus Se traîne L’Océan montueux. Et, qu’il vente ou qu’il neige, Moi-même, chaque soir, Que fais-je, Venant ici m’asseoir ? Je viens voir, à la brune, Sur le clocher jauni, La lune Comme un point sur un i. Peut-être, quand déchante Quelque pauvre mari, Méchante, De loin tu lui souris. Dans sa douleur amère, Quand au gendre béni La mère Livre la clef du nid, Le pied dans sa pantoufle, Voilà l’époux tout prêt Qui souffle Le bougeoir indiscret. Au pudique hyménée La vierge qui se croit Menée, Grelotte en son lit froid. Mais monsieur, tout en flamme Commence à rudoyer Madame, Qui commence à crier. « Ouf ! dit-il, je travaille, Ma bonne, et ne fais rien Qui vaille ; Tu ne te tiens pas bien. » Et vite il se dépêche. Mais quel démon caché L’empêche De commettre un péché ? Ah ! dit-il, prenons garde. Quel témoin curieux Regarde Avec ces deux grands yeux ? Et c’est, dans la nuit brune, Sur son clocher jauni, La lune Comme un point sur un i. Переводы стихотворений поэта на венгерский язык Переводы стихотворений поэта на другие языки |
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Французская поэзия |