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Гийом Аполлинер (Guillaume Apollinaire) (1880-1918) «Adieux» Lorsque grâce aux printemps vous ne serez plus belle, Vieillotte grasse ou maigre avec des yeux méchants, Mère gigogne grave en qui rien ne rappelle La fille aux traits d’infante immortelle en mes chants, Il reviendra parfois dans votre âme quiète Un souvenir de moi différent d’aujourd’hui Car le temps glorieux donne aux plus laids poètes La beauté qu’ils cherchaient cependant que par lui Les femmes voient s’éteindre en leurs regards la flamme ; Sur leur tempe il étend sa douce patte d’oie. Les fards cachent les ans que n’avouent pas les femmes Mais leur ventre honteux les fait montrer du doigt. Et vous aurez alors des pensers ridicules. — C’est en dix neuf cent un qu’un poète m’aima. Seule je me souviens, moi, vieille qui spécule, De sa laideur au taciturne qui m’aima. Je suis laid, par hasard, à cette heure et vous, belle, Vous attendez le ravisseur longtemps promis Qui déploie comme un mirage du mont Gibel Le bonheur d’être deux toujours et endormis. Très humbles devant vous pleureront des Ricombres Donnant l’anneau gemmal pour l’éternel baiser Et des pauvres fameux pour vous vendraient leur ombre Puis, loin de vous, pensifs, mourraient d’un cœur brisé. Гийом Аполлинер (Guillaume Apollinaire) Другие стихотворения поэта: Переводы стихотворения на другие языки Количество обращений к стихотворению: 62 |
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Французская поэзия |